La Banque du Canada annonce une augmentation de son taux directeur ce qu’elle n’avait pas fait depuis 7 ans.
L’économie « devrait croitre de 2,8% en 2017 » contrairement aux prévisions d’Avril qui étaient de 2,6%, c’est pourquoi, la Banque centrale Canadienne à décider de remonter ses taux d’intérêt directeurs de 0,75% pour la première fois en 7 ans.
Cela peut sembler dérisoire, mais c’est juste ce qu’il faut à la Banque Centrale pour baisser de nouveau les taux en cas de crise qui ferait disparaitre les 2,8% de croissance du pays.
Bien sûr, des coûts d’emprunts plus chers est ce qui est recommandé.
Souvent appelée de façon péjorative la « théorie de la gueule de bois » par des keynésiens, qui considèrent que la consommation équivaut à la création de richesse, l’idée que nous sommes sur un chemin économique insoutenable, alimenté par des taux d'intérêt bas sort de la pensée courante.
Mais à mesure que la popularité de l’institut Mises augmente plus rapidement que les 2.8% de l’économie la « théorie de la gueule de bois», ou plutôt la théorie autrichienne du cycle économique, sera de plus en plus difficile à ignorer. D'autant que la réalité de ses prévisions surpasse les mensonges de la doctrine keynésienne.
Cela dit, passer de 0,50% à 0,75% n'est pas aussi bouleversant, par exemple, que d’augmenter les taux à 2,75%. Bien que cette augmentation puisse amener à la faillite à un bon nombre de Canadiens, la décision cesserait de pénaliser les épargnants et permettrait de commencer la correction et la restructuration douloureuses mais nécessaires de l'économie.
Mais comme Stephen Poloz, gouverneur de la Banque Centrale canadienne, a déclaré : «Lorsque vous envisagez de réaliser un investissement avec une plus-value estimée de 20% ou plus au cours des 12 prochains mois, et que vous devez emprunter de l'argent pour réaliser cet investissement, est ce qu’un un quart de point en plus ou moins d'intérêt fera une différence? ".
Ainsi, la hausse des taux d’intérêt n'était pas une tentative pour maîtriser la dette des ménages, mais en réalité le résultat d'une économie robuste alimentée par les dépenses des ménages.
Laissez donc la banque centrale confondre et ignorer la réalité économique des causes à effets.
De nos jours, les banquiers se contentent de rentrer des données dans un ordinateur et de prendre des décisions en fonction de cela. Mais, comme le souligne Murray Rothbard, si les économistes peuvent prédire les tendances futures, pourquoi perdent-ils leur temps à « publier des bulletins d'information ou à distribuer des conseils lorsqu’ils pourraient gagner des milliards de dollars sur les marchés des actions et des produits ?
Les dépenses des ménages ne font pas croître l'économie. Une hausse des taux d’intérets permettra simplement à la Banque Centrale de les réduire à nouveau lorsque le château de carte financier s’écroulera. Il s'agit de la première augmentation du taux au jour le jour depuis août 2010, lorsque Mark Carney dirigeait encore la banque centrale. S. Poloz a pris ses fonctions en 2013 et a réduit les taux deux fois en 2015 en raison du ralentissement causé par la baisse des prix du pétrole.
Source : MisesInstitutes