Le FMI refuse toujours de s’engager à aider la Grèceet confirme que les banques ont besoin de 10 Mrd d’euros d’aide supplémentaires. Peu importe le scénario envisagé le pays reste insolvable.
Quel que soit le scénario envisagé le Fond monétaire international (FMI) l’assure, la dette de la Grèce est intenable. Ainsi le Conseil exécutif du FMI discutera jeudi de sa participation ou non au programme de financement grec.
Selon l’organisation, tous les divers scénarios ont été analysés y compris celui qui intègre des engagements de la zone euro pour des mesures à court terme et un excédent primaire élevé, mais aucun n’aboutit à une situation viable de la dette grecque.
Selon certaines sources le Conseil exécutif du FMI approuvera une aide au financement de la dette grecque que si la zone euro et les créanciers acceptent un allégement de la dette grecque.
Le scénario utilisé par le FMI est identique à celui présenté en février : la dette sera toujours insoutenable après 2030 et il faudra plus de 20% du produit intérieur brut du pays au service de la dette. Le FMI devrait également rappeler à la Grèce les faiblesses de son système bancaire: 10 milliards d'euros supplémentaires seraient donc nécessaires.
Une source du FMI a déclaré que les chances du fond de décaisser les 1,6 milliard d'euros qu’Athènes a demandé "sont limitées". Toutefois, le FMI pourrait changer d’avis si aux prochaines élections allemandes un gouvernement plus favorable à l'allégement de la dette grecque est élu. Rien n’est moins sûr.
Si les choses demeurent en l’état, nous nous dirigeons vers le pire scénario comme l'a déclaré le ministre des Finances Euclid Tsakalotos : le FMI ne se concentrera que sur l’application de mesures d'austérité et sur non la mise en place de mesure d'allégement de la dette. Ainsi il n’y aurait pas de temps défini pour l'examen de la viabilité de la déterminant pour la participation définitive ou non du FMI au programme Grec.
Dans la plupart des autres pays dans le même cas dans le passé « un accord de principe », était donné avec un délai d’un mois pour décider si oui ou non l’accord était validé. Dans le cas de la Grèce, il est évident que le FMI a décidé de rester flexible, en accordant une marge à la zone euro pour déterminer ce qu’elle juge être le mieux pour résoudre la dette grecque. . Il est donc possible que le FMI demeure un consultant jusqu'à la fin du programme grec en août 2018.
Source : Ekathimini.com