La fusion entre Barrick Gold et Randgold entraine des turbulences sur la place londonienne.
Le rachat par le canadien Barrick de la compagnie londonienne Randgold à hauteur de 6,5 milliards de dollars laisse un vide sur le marché boursier britannique.
Suite à cette fusion, la compagnie Randgold présente depuis 21 ans dans la capitale britannique partira s’installer en Amérique du Nord. Cette perte est d’autant plus préjudiciable pour Londres que Randgold restait l’une des sociétés aurifères les plus rentables et les mieux gérées du secteur.
Ce départ pousse les investisseurs à parler d’« un retrait qui n’aide pas la Grande-Bretagne » et d’« un frein pour le secteur financier britannique ».
En effet, la migration de Randgold vers les États-Unis s’inscrit dans un changement de pôle d’influence où les sociétés minières cotées à Londres traversent l’Atlantique. Cette année il n’y a eu aucune nouvelle cotation de société aurifère à Londres contrairement à la forte progression observée en Amérique du Nord.
Londres demeure une place importante pour les sociétés minières avec les plus grosses compagnies comme Rio Tinto ou BHP Billiton. Mais son hégémonie qui semble déclinante est également affaiblie par le vote du Brexit. Cela laisse présager de « tristes jours » selon les investisseurs.
Rédigé par : BUNKER OR&ARGENT