Rencontre historique entre les Etats-Unis et la Corée du Nord ; Bilan sur l'impact négatif de l'activité humaine sur l'économie internationale ; Grande instabilité au sein du gouvernement du deuxième membre le plus important de l'OPEP
Face à Face Historique de Donald Trump et Kim Jong Un à Singapour
Le président américain Donald Trump et le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un se sont rencontrés à Singapour pour un sommet très attendu.
C'est la première fois que les dirigeants en exercice des deux pays se rencontrent,après des années d’oppositions et de tensions nucléaires.
La partie américaine a déclaré au CNBC qu'elle est résolue à atteindre son objectif et obtenir la dénucléarisation totale et vérifiable de la Corée du Nord. Ce programme d'armement nucléaire sud-coréen est devenu une menace pour ses voisins comme Séoul et Tokyo mais également pour le continent américain.
En contrepartie, les Etats-Unis ont évoqué un allégement des sanctions internationales et même une possible aide économique.
La Corée du Nord, cependant, veut également négocier des garanties sur l'avenir de son régime politique et sur la sécurité de ses frontières.
Quel que soit le résultat, ce sommet est considéré comme une véritable percée diplomatique. Pourtant, de nombreux experts ont déclaré au CNBC que Washington a commis une erreur en acceptant cette rencontre, car il légitime le régime de Kim Jong Un et le place sur un pied d'égalité avec le président Trump.
La situation est très complexe, et par le passé le gouvernement Sud-Coréen a déclaré qu’il accepterait la dénucléarisation seulement si la présence militaire américaine en Corée du Sud était interrompue, mais également si le parapluie nucléaire des États-Unis était désactivé, ce qui n’est pas vraiment envisagé par Washington.
Même si les Nord-Coréens sortent du sommet en affirmant qu'ils vont se dénucléariser, cela ne garantit presque rien si ça n’est pas vérifié de près par les Etats-Unis, qui sont dors et déjà accaparés par la Trade War les opposants au gouvernement chinois.
L’Activité Humaine : Le plus Grand Fléau de l'Économie Mondiale
Selon une enquête de Lloyds Banking Group, les menaces d'origine humaine incluant les krachs boursiers, la cybercriminalité et les conflits interétatiques constituent un plus grand danger pour l’économie internationale, que les catastrophes naturelles.
D’après le "City Risk Index" créé en collaboration avec l'Université de Cambridge, ces risques ont un impact annuel estimé à 320 milliards de dollars du produit intérieur brut (PIB) mondial. Ils représentent une menace économique beaucoup plus importante que les ouragans, les inondations, les tremblements de terre et les volcans.
L'indice a mesuré l'impact de 22 menaces (d'origine humaine et naturelle) et a montré que 279 grandes villes du monde risquent de perdre en moyenne 546,5 milliards de dollars en production économique chaque année. Cela comprend 320,1 milliards de dollars pour les risques liés à l’homme et 226,4 milliards de dollars pour les catastrophes naturelles.
L'effondrement des marchés financiers a été désigné comme la principale menace, car il met en péril 103,33 milliards de dollars du PIB total. Le deuxième risque le plus important est le conflit interétatique avec une perte de 80 milliards de dollars. Viennent ensuite les tempêtes qui représentent une menace estimée à 62,59 milliards de dollars puis la pandémie humaine, les conflits civils, les inondations, les tremblements de terre et les chocs sur les prix des produits de base.
Le Deuxième plus Gros Producteur de l'OPEP en Difficulté
Suite et récente élection en Irack, les divisions politiques sur le résultat menacent la stabilité du deuxième producteur de pétrole de l'OPEP qui se retrouve à deux doigts d’une crise institutionnelle et constitutionnelle.
Les politiques pétrolières de l'Irak sont remises en question, et cela impactera négativement les contrats et les investissements dans le pétrole Irakien.
La semaine dernière, le Parlement a ordonné un recomptage manuel des bulletins de vote, après que le Premier ministre sortant, Haider al-Abadi, dont la coalition n'était que troisième aux élections, a déclaré qu'il y avait eu des irrégularités dans le dépouillement électronique des votes.
En outre, une part non négligeable de législateurs récemment élus ont déclaré que l'Irak pourrait sans sortir encore mieux sans l'OPEP, et que le pays devrait être autorisé à exporter autant de pétrole qu'il le souhaite.
Certains des nouveaux législateurs élus demandent même une révision des contrats pétroliers récemment signés, ce qui pourrait faire chuter l’investissement alors que l'Irak est en plein développement de ses secteurs industriels et de ses infrastructures comme les raffineries de pétrole.
Si le gouvernement du second producteur de l’OPEP ne retrouve pas rapidement sa stabilité, le prix du pétrole et les marchés risquent d’en subir rapidement les conséquences.